Dans le cadre d’une réunion demandée par l’UDUPC et l’ADURN, nous avons été reçus par la région Normandie à Caen.
La région Normandie était représentée par son président, Hervé Morin, et son directeur général adjoint chargé aux transports, Vincent Breteau.

La SNCF était représentée par Gaël Barbier, Directeur TER Normandie, et Nathalie Liot, Directrice marketing SNCF Normandie.

 

Point de situation
La réunion a commencé par un point de situation des lignes normandes. La SNCF a constaté une amélioration ces 2 dernières semaines en ter me de régularité malgré les pannes inopinées. La SNCF se dit « confiante sur les prochaines semaines ». Sur Paris-Rouen-La Havre, la SNCF constaté un gain de +10points sur la régularité et de +16points sur Paris-Caen-Cherbourg.

Sur la situation du parc normand, il y a une nette avancée sur la maintenance des voitures. Cependant la situation des locomotives est toujours critique.

 

Travaux et matériels
Sur le sujet des travaux, la limitation de vitesse à Apremont va être relevée à 40 km/h pendant 5 à 6 semaines. Les horaires et temps de parcours des trajets sur Paris-Caen-Cherbourg vont être revus et les retards dus à ces travaux ne devrait être que de 5min. Au niveau du tunnel de la Motte (Lisieux), les travaux doivent se terminer en mars et la limitation de vitesse devrait être levée fin Mars. Les limitations de vitesse de la suite rapide (IDF) doivent aussi être levées ce week-end.

Sur le matériel OMNEO, la 2ème rame est en cours de livraison. En mars, Bombardier garantit une livraison de 2 rames sur 3 prévues. La livraison de la 3ème rame est encore en attente de confirmation. Bombardier fait état d’une alerte sur des fournisseurs en Lombardie (Italie) qui annoncent des retards de livraison de pièces si la situation continue à se détériorer.

La 1ère rame OMNEO a subi un dysfonctionnement au niveau des toilettes de la rame. Cette dernière a du repartir en maintenance chez Bombardier pendant 3 jours à cause d’un dysfonctionnement de l’appareillage des sanitaire (ce n’est pas du à un mauvais embout de vidange comme cela avait été annoncé).

 

Mesures commerciales
Les dédommagements de décembre 2019 sont toujours en cours. Pour les forfaits régionaux, les demandes sont traitées au fur et à mesure. Par contre, pour les anciens forfaits nationaux mensuels et hebdomadaires, les services d’Arras font face à un gros retard dans le traitement. Normalement, tout devrait être réglé fin mars avec un virement bancaire en avril.

Les ex-OPTIFORFAIT qui ont été prélevés à tort en février vont être remboursé mi-Mars.

De manière générale, quelque soit le problème du dédommagement, les clients doivent contacter les services « Contact NOMAD train ». Ces services font le relai avec les autres services SNCF quand c’est nécessaire.

Les services marketing SNCF Normandie n’hésite pas à contacter directement par téléphone ou email les clients suivant les cas.

 

Groupes de travail
Pour répondre à notre demande, la région Normandie confirme mettre ne place des groupes de travail.
En Mars, un groupe de travail aura lieu sur les horaires 2021.
En Avril, un groupe de travail aura lieu sur le sujet de la réservation à bord des trains.
Les associations ont insisté sur la nécessité de prévenance afin que tout le monde puisse s’organiser.

 

Horaires et Dessertes 2020
La région Normandie nous a confirmé la possibilité de faire arrêter le train 3313 (18h59 au départ de Paris Saint-Lazare) à Evreux à partir du 9 mars jusqu’à fin 2020. Cependant, cette solution ne doit pas être définitive car les arrêts à Evreux, Bernay et Lisieux provoquent un allongement de parcours pour les usagers de Cherbourg. Pour autant, la région Normandie a bien entendu la nécessité de retrouver un direct vers Evreux, Bernay et Lieux entre 18h et 19h30.

Également, la région et la SNCF nous ont confirmé la mise en circulation du train 3350 (5h40 au départ de Caen) à partir du 9 mars. Ce train sera peut-être en direct Caen-Paris pendant une semaine à cause d’une organisation de planning avec une société de FRET.

 

Horaires et Dessertes 2021
Comme dit ci-dessus, la région Normandie a pleine conscience de la nécessité d’avoir un train au départ de Paris vers Evreux, Bernay et Lieux entre 18h et 19h30. Une solution d’ajout de train Paris-Deauville sur ce créneau permettrait de résoudre ce manque. Ce point fait parti des demandes prioritaires pour le SA2021.

Pour la pointe du matin, l’UDUPC a fait part des remarques des usagers qui témoignent en majorité sur le fait que les nouveaux horaires ne correspondent plus aux horaires de travail. D’un côté, le train 3350 part trop tôt pour beaucoup et provoque des problèmes d’organisation familiale. D’un autre côté, le train 3360 part trop tard et ne permet pas aux usagers d’arriver à l’heure au travail.

Il semble que l’ancien horaire du deuxième train avec une arrivée à 8h20 à Paris Saint-Lazare correspondait beaucoup mieux aux usagers de la ligne. Cette solution sera étudiée pour le SA2021.

De plus, cette solution permettrait de remettre le train 3350 en direct Caen-Paris et ainsi de faire partir ce train de Cherbourg. Cela permettrait aux usagers de Cherbourg, Valognes, Carentan, Lison et Bayeux de pouvoir arriver pour 8 à Paris (9h au minimum aujourd’hui). Cette solution sera étudiée pour le S2 2021 à cause de contrainte matériel.

 

Infrastructure
Hervé Morin nous indique que le sujet de la LNPN vient d’être mis en priorité au niveau des grands projets. Cependant, il ne commencera pas avant 2030-2032.

Parmi les projets de la LNPN, le « saute-mouton » à Paris Saint-Lazare est un des sujets qui doit être réalisé en priorité. Il permettrait aux trains normands de ne plus cisailler les voies des trains IDF. Les appels de fonds sont en cours. Hervé Morin vise 2027 pour la réalisation du saute-mouton.

 

De manière générale, nous avons ressenti une réelle écoute de Hervé Morin et de la SNCF à l’égard de l’UDUPC et de l’ADURN. La situation actuelle est réellement prise au sérieux et la région Normandie met la pression sur la SNCF pour que cela se passe mieux le plus rapidement possible.

La SNCF est confiante sur les semaines à venir mais admet tout de même que nous risquons de rester en plan de transport adapté (PTA) jusqu’en avril 2020.

Nous restons vigilants sur la situation mais il est vrai que la situation devrait s’améliorer dans les prochaines semaines. Cependant, nous ne manquerons pas de faire remonter tous les dysfonctionnements à la région Normandie et la SNCF.

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